Comment ne plus perdre de temps et être plus productif ?

Francesca Gaeti · Temps de lecture : 5 minutes
https://www.youtube.com/watch?v=I4UVLBrAjicu0026t=65s

Certains jours on court derrière le temps. À peine on finit une tâche qu’on s’en ajoute une autre et les minutes passent, les heures passent et on se retrouve en fin de journée à chercher le peu de temps qui reste pour essayer de faire tout ce qu’on a prévu.

Parfois on n’y arrive pas du tout.

Alors certes, on peut s’entraîner pour travailler plus vite, maîtriser des outils pour être plus productif, ou déléguer certaines tâches pour se concentrer sur l’essentiel, etc.

Mais pourquoi on met parfois plus de temps à faire ce qu’on avait prévu, à la base ? Comment on arrive à se mettre dans des situations où est en retard dans son travail ?

Est-ce qu’il faut dire non plus souvent ?

Faut-il être plus sélectif et ne pas accepter tout ce qu’on voudrait faire ou tout ce qu’on nous demande de faire ? Ou bien faut-il accepter tout simplement que pour faire certaines choses, il faut du temps et que ça sert à rien d’essayer de le nier, et de faire avec ?

Ou au contraire, est-ce mieux de réduire son temps de travail pour ne faire que l’essentiel ; se limiter aux tâches qui ont du sens et dégager toutes celles qui n’en ont pas ?

On a réfléchi à tout ça.

Pour trouver une solution et mettre un terme à cette course contre la montre qu’on fait parfois et ne plus faire les mêmes erreurs.

Dire non

On pourrait tout planifier pour s’assurer de ne rien rater. On devrait même.

Tout écrire dans un calendrier bien ordonné, bien rempli.

Mais même un planning super bien fait, même une personne très organisée ne pourra jamais prendre en compte tout ce qui peut se dérouler dans une journée, tout ce qui arrive en plus et qu’on avait pas prévu.

Et ça pour l’anticiper, il faudrait savoir combien de temps durent chaque tâche.

C’est pas facile à faire. C’est même presque impossible.

Il faut toujours plus de temps que ce qu’on a prévu à la base

Parfois il y a même un fossé entre ce qu’on veut faire et le temps que ça prendra pour le faire.

Par exemple on vous a dit que c’était mieux de faire une vidéo pour parler à votre public ?

On se dit que ça peut être rapide de prendre la caméra, de se filmer et dire ce qu’on a à dire.

Mais même la plus simple des vidéos, épurée, sans effet spécial, sans montage complexe, demande quand même d’écrire un texte, éventuellement un scénario, du temps de tournage, du temps de montage et du temps pour d’autres tâches nécessaires à la mise en ligne.

Et du jour au lendemain on peut se retrouver dans la spirale de listes interminables de choses à faire. Le genre de liste qu’on termine jamais. À peine on fini une tâche qu’on en rajoute une autre. Comme si la fin du tunnel s’all onge à mesure qu’on s’approche de la sortie.

Alors comment faire ?

Une des solutions tient en trois lettres. N.O.N

Non à quoi au juste ? Il s’agit de dire non à tout ce qu’on pense être capable de faire. Et ça vaut autant pour la vie personnelle que la vie professionnelle.

Par exemple, dans la vie de tous les jours, si on est en retard, c’est parce qu’on a accepté de faire trop de choses. C’est parce qu’on croit qu’on est capable de tout faire. Et on accuse les mauvais coupables. Qu’on se le dise : c’est jamais la faute du feu rouge si on est en retard. ni à la place de parking introuvable. ni au fait qu’on ne trouvait pas les clefs.

Il y a tout un tas d’événements imprévus qui peuvent éventuellement arriver…et qui arrivent parfois.

Au boulot c’est pareil. C’est rare quand tout roule parfaitement

Il y a toujours quelque chose de plus à faire.

Des trucs en plus, un client indécis qui te demande plusieurs versions de sa commande et qui prendra peut être le double de temps que prévu. C’est pas manquer de temps le problème.

Le problème c’est toutes les fois où on a dit oui

Tout ce qu’on a accepté, alors qu’on ne pouvait pas.

C’est pas évident mais l’idée, c’est de faire plus attention à ce qu’on accepte.

De bien s’assurer avant de dire oui, que c’est bien ce qu’on veut faire et qu’on le fait pour les bonnes raisons. Quand on est plus sélectif, on se donne plus de temps pour faire ce qui nous sert vraiment, ce qui est essentiel.

Ne faire que l’essentiel

C’est pour ça, « j’ai pas le temps », c’est pas vraiment une excuse valable.

Du temps on en a. Tous. C’est même incroyable tout ce qu’on peut faire en 24 heures.

Moins on a de temps, plus on est productif

C’est normal : quand on a peu de temps à disposition, on évite de le gaspiller.

Tout ceux qui ont fait des études savent ça. Quand il faut rendre une copie et qu’on s’y prend au dernier moment, c’est fou la charge de travail qu’on est capable de faire en si peu de temps.

Ça veut pas dire qu’il faut travailler tout le temps !

Mais pour réussir à tout faire sans passer son temps sur sa montre, on peut réduire le temps de travail. En faisant des journées plus courtes par exemple.

C’est plus facile à dire qu’à faire, c’est vrai mais parfois on travaille mieux quand on s’impose une date limite.

Comme on sait que le temps est limité on se disperse moins, on va droit au but et donc on travaille mieux.

Quand on a peu de temps face à soi, on sait tout de suite ce qui est important et ce qu’il ne l’est pas.

On n’a plus le luxe de prendre le temps de réfléchir, donc on trouve de suite les priorités.

On sait d’emblée si on est capable ou non de faire tel ou tel projet

On arrive plus facilement à dire non : je peux faire ce travail mais pas celui-là, je peux faire ce rdv à telle heure, pas à telle heure, etc.

D’ailleurs, quand on a beaucoup de temps pour travailler, est-ce qu’on travaille plus ? Est-ce qu’on travaille mieux ?

Ça va dépendre un peu de chacun mais parfois, quand on se donne plus de temps pour travailler, on se donne aussi plus de temps à perdre.

Accepter le temps

La course derrière le temps est arrivé en même temps que la décision de se mettre à notre compte.

Parfois on sur-estime un peu nos capacités et on ne prend pas en compte les éventuelles galères qui peuvent arriver.

On dit oui quand on devrait dire non

On fait plus quand on devrait faire moins. Ce qui est curieux, c’est qu’on s’inflige un peu ça.

On est bizarrement convaincu qu’il y a d’un côté un temps qui mérite d’être vécu, qu’on idéalise et qui dans notre tête est parfait, ordonné, carré et qu’il y a de l’autre côté, le temps dans lequel on vit et qui lui est lent, désorganisé, ennuyeux parfois, imprévisible, imparfait. Et dont on voudrait se débarrasser ou corriger comme s’il était une erreur.

Plutôt que de l’idéaliser, peut être faut-il simplement accepter le temps dans lequel on vit. Le vrai.

Peut-être que c’est ça le plus important :

Admettre la défaite face au temps

On lit souvent qu’on peut vivre de ses rêves avec très peu d’effort ou de manière automatique depuis son écran sur la plage ou pendant qu’on dort.

Oui, une vie comme ça peut faire rêver. Mais on sait très bien que c’est faux.

Du temps on en a besoin. Pour travailler, pour se préparer, pour analyser, comprendre, voir si notre produit ou notre service fonctionne.

Ne vous blâmez pas si vous n’avez pas de résultats immédiats. Ou si vous trouvez que vous perdez votre temps.

Tout ce que vous faites est un investissement pour plus tard même si ça n’a pas l’air à première vue.

Vous avez besoin de temps. Tout ne se fait pas du jour au lendemain.

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