Sommaire
- À la recherche de nouveaux médias
- Un podcast pour raconter les coulisses, l’exemple de Robert Plant
- La peur d’être copié : la success story de BeautyBlender®
- Entrepreneurs, ne visez plus les lunes ! Voyez les choses en petit
- Artistes, donnez du gratuit sur les réseaux, c’est votre quête annexe !
- Un podcast pour traiter tous les sujets : même la dépression
- Cessez d’être perfectionniste ! Devenez médiocre sur votre lieu de travail
Depuis pas mal de temps, on écoute des podcasts dès qu’on peut. On trouve que c’est un excellent moyen de découvrir des choses inédites et/ou d’approfondir des sujets sous un angle différent et original tout en faisant autre chose.
Comme on fêtait le 30 septembre la journée mondiale du podcast, on s’est lancés le challenge de publier sur Instagram un podcast par jour pendant une semaine. Cet article est le résultat de cette expérience.
Comment les a-t-on choisis ?
Les podcasts qu’on vous liste dans cet article ont été sélectionnés en tenant compte de leur contenu informatif, inspirant et créatif mais aussi parce qu’au-delà des sujets, des témoignages évoqués et des histoires qu’ils racontent, les leçons qu’ils enseignent peuvent s’avérer utiles et intéressantes pour qui a sa propre activité.
Cette liste n’est évidemment pas exhaustive et on la mettra à jour régulièrement, à chaque nouvelle trouvaille qu’on jugera utile de vous partager.
Les podcasts sont en anglais
On écoute la plupart de nos podcasts en anglais, non pas par choix mais tout simplement car ce sont là où nous trouvons des idées nouvelles et originales en particulier dans les domaines de la communication et du marketing. Toutefois, si vous avez des suggestions sur des podcasts en français, n’hésitez pas à nous écrire pour nous les partager.
Où les écouter ?
L’application Podcast se trouve par défaut dans les iPhones. Spotify peut être utilisé à la fois sur Apple, Android et aussi sur vos PC. L’application n’est gratuite qu’avec de la publicité entre les pistes. Vous pouvez faire sauter la pub en souscrivant à leur abonnement. Une autre application très simple à utiliser est Acast – téléchargeable pour apple et Android – ou encore Spreaker.
Vous êtes prêt ? Alors allons-y !
À la recherche de nouveaux médias
State of the net (SotN) est une conférence qui fait un état des lieux de l’usage d’internet et de son impact sur nos sociétés. Un des fondateurs, Paolo Valdemartin, et l’auteur et consultant Euan Semple ont décidé de créer ce podcast où ils discutent des nouvelles technologies.
Dans cet épisode, on y parle de l’avènement des documentaires sur Netflix (surtout dans le domaine de vulgarisation scientifique), des nouveaux types de médias, du renouveau du journalisme et de comment utiliser les réseaux sociaux de manière saine.
Ce besoin de trouver des nouvelles façons de s’informer, la recherche des formats et des sources alternatives – y compris audios – s’explique en partie à cause de la frustration liée aux réseaux sociaux, notamment le fil de Facebook qui ne diffuse pas – ou plus – ce que les utilisateurs souhaiteraient voir.
S’affranchir des bulles de filtre
Par ailleurs, cette nécessité de trouver des informations et des sources intéressantes qui nous plaisent comporte le risque de créer ce qu’on appelle une chambre d’écho – ou bulle de filtre – c’est à dire un univers dans lequel toutes les informations qui nous parviennent correspondent à ce que que nous aimons, à ce que nous pensons.
Ce n’est pas idéal si l’on veut développer un sens critique. Internet nous a apporté à tous une quantité énorme, infinie même, de ressources diverses mais nous n’avons pas tous les outils et l’expérience nécessaires pour reconnaître les informations crédibles et faire le tri pour sélectionner des sources de qualité.
Lutter contre les fake news
Ces dernières années, des initiatives ont été lancées dans les écoles pour lutter contre le phénomène de la fausse information (fake news). Si nos enfants sont – et seront – sensibilisés à ces sujets, notre génération et celles de nos prédécesseurs ont malheureusement plus de difficultés parce qu’ils ne disposent pas des outils nécessaires pour agir consciemment face à cette vague énorme d’information qui nous innonde au quotidien.
Raconter les coulisses, l’exemple de Robert Plant
Le légendaire Robert Plant, ex chanteur du groupe de rock Led Zeppelin s’est mis aux podcasts.
DIGGING DEEP WITH ROBERT PLANT 🎸
Dans chaque épisode, il narre de sa propre voix – qui n’est définitivement plus celle des années 70 – à l’accent on ne peut plus anglais, les coulisses de l’enregistrement d’une de ses propres chansons.
Vivre l’univers des chansons
L’occasion d’en savoir un peu plus sur la façon dont travaillent les personnes qui ont – et continuent magistralement à le faire – largement contribué à la musique et qui en laisseront sans aucun doute un souvenir indélébile.
Robert Plant nous conte ses propres histoires à la première personne, est-ce un rêve ? C’est en tout cas une super invitation pour se (re)plonger dans ses albums et vivre pleinement l’univers dans lequel ses chansons ont été composées.
Les coulisses de la création
Évoquer les coulisses d’une création d’un produit ou d’un service – ici, une chanson – permet d’offrir une compréhension majeure de l’ensemble du processus créatif, des problèmes rencontrés, des efforts et des ressources mobilisés.
Ça montre également que derrière chaque activité se trouvent des personnes. Dans cet exemple, le podcast permet de s’intéresser, non plus au nom Led Zeppelin, mais à l’homme, Robert Plant, qui au travers de ses anecdotes, permet d’établir un lien plus intime avec son audience.
Cette manière de dévoiler les coulisses peut vous être utile car vos clients peuvent acheter votre produit ou service non pas pour ce qu’il est mais parce qu’ils sauront comment il a été conçu.
La peur d’être copié : la success story de Beautyblender®
Elle a révolutionné l’industrie du maquillage avec son Beautyblender® : une éponge taillée en forme d’oeuf qui garde l’eau pour répandre parfaitement le maquillage sur le visage.
💄 BREAKING BEAUTY : REA ANN SILVA, FONDATRICE DE BEAUTYBLENDER®
La success story de Rea Ann Silva commence sur les plateaux de tournage où la norme est le recours aux brumisateurs de maquillage (ou airbrushing, un instrument qui vaporise le produit sur le visage des acteurs).
La réponse à un besoin précis
Mais à cause de la taille des compresseurs, cette technologie n’est pas la plus pratique. Sans compter le fait que les acteurs doivent quitter le plateau pour se faire maquiller. Ce n’est donc pas l’idéal en terme d’organisation.
Les éponges de la maquilleuse ont tout de suite trouvé leur place et ont fait un carton car ils permettaient le même résultat dans des conditions optimales.
50 millions d’éponges vendues plus tard, le produit est devenu une référence. Comme le produit est simple à réaliser – ce n’est ni plus ni moins qu’une éponge en forme d’oeuf – les copies ne se sont pas faites attendre.
Aujourd’hui, le marché est inondé de ces éponges (no pun intended) multicolores.
On se souvient tous de l’original
Pourtant, tout le monde se souvient de l’original et continue de se le procurer, y compris de nombreuses stars américaines qui ne cessent de recommander le produit sur leurs réseaux.
C’est un exemple intéressant et une possible source d’inspiration pour ceux qui ont peur d’être copié ou qu’on leur vole leurs idées quand ils communiquent sur internet.
La morale de l’histoire ? Si vous répondez à un besoin et que vous travaillez bien, on aura beau vous copier, tout le monde saura que c’est vous, le premier.
Entrepreneurs, ne visez plus la lune !
Et si la clé d’une carrière réussie ne consistait pas à envisager les choses en grand mais en petit ? Dans cet épisode, on y parle des avantages pour une entreprise de rester délibérément petit.
🌱 PAUL JARVIS : SMALL IS BEAUTIFUL
Être petit ne veut pas dire improviser ou faire avec les moyens du bord mais ça implique au contraire de se donner des objectifs raisonnables plutôt que de viser la lune ou de se fixer des buts inaccessibles qui ne font que créer de la frustration, du stress et de la déception.
Voyez les choses en petit
L’auteur parle des fameuses métriques de vanité sur les réseaux (les likes, les follows, etc.) : elles nous semblent au premier abord utiles pour prouver à quel point nous sommes bons mais elles nous éloignent en réalité des métriques qui ont plus de sens – le taux d’engagement de nos posts par exemple – et provoquent en nous déception et frustration à la moindre baisse d’activité.
Par exemple, vous n’avez pas besoin d’un millier d’abonnés à votre newsletter si personne ne clique sur les liens que vous avez mis dans votre mail.
Un peu comme les personnes dites workaholic – comprenez les drogués du travail – qui estiment que les progrès qu’ils accomplissent sont proportionnels à la charge de travail qu’ils s’imposent, avoir un nombre croissant de followers ou de visiteurs sur votre site n’est pas obligatoirement symptomatique de vos progrès.
L’art d’être auto-suffisant
Le podcast émet l’idée qu’être petit, c’est être capable de se fixer soi-même des limites pour atteindre ce qui est, à nos yeux, suffisant.
Si vous ne vous fixez pas vous-mêmes des barrières, ce sont les autres qui les fixeront à votre place et vous n’aurez donc qu’à vous en contenter.
S’imposer son propre cadre peut certes paraître effrayant mais ça sert surtout à donner aux autres un manuel sur la façon dont vous fonctionnez et comment les autres doivent fonctionner avec vous.
À lire aussi
Pourquoi faire des contenus gratuits ?
Artistes, donnez du gratuit sur les réseaux !
Cet épisode explique comment montrer votre travail d’artiste à de nouvelles personnes ou à de nouveaux clients sans leur imposer votre art à la figure.
🌟 CREATIVE PEP TALK : COMMENT CRÉER UN TRAVAIL QUI SE PROPAGE
Pour y arriver, l’auteur parle – et insiste sur – l’importance de la générosité. Il invite les artistes à offrir un travail créatif à leur audience.
Le but ? Prouver à vos clients que vous êtes la personne qu’il leur faut.
Pour expliquer son argument, le podcaster assimile ça aux quêtes annexes des jeux vidéos.
S’inspirer des quêtes annexes des jeux vidéos
Ici l’exemple est celui de Zelda où le joueur est invité à faire des quêtes pour améliorer son personnage.
Ces quêtes sont éprouvantes pour le joueur mais les améliorations qu’il obtient en retour sont considérables pour poursuivre la quête principale dans les bonnes conditions.
L’idée est la même sur les réseaux sociaux : en offrant à votre audience (comme dans Zelda où l’on fait une offrande à un dieu pour compléter la quête annexe), non seulement vous prouvez à vos clients que vous êtes la bonne personne mais vous devenez plus compétent.
Avec le dieu d’Instagram : plus vous offrez et plus vous obtenez des likes et des follows.
Concrètement, en créant des contenus pour les médias sociaux, les personnes possiblement intéressées par votre travail d’artistes (galerie, éditeur, etc.) verront comment les personnes réagissent en ligne à votre travail.
Ça ne veut pas dire que vous devez avoir des millions de fans. L’important est qu’on vous réponde par toutes les manières : par le rire, les pleurs, l’apprentissage, les connaissances.
Au mieux vous contrôlez ce que vous délivrez, au plus vous obtenez des compétences, au plus vous prouvez aux autres que vous êtes la personne qu’ils cherchent.
Le marketing existe aussi pour les créatifs
Un business, c’est l’échange d’une valeur contre de l’argent. Si vous voulez faire de votre créativité une carrière, vous devez délivrer constamment des biens.
Ce podcast est conçu pour tous les créatifs qui ne veulent pas se vendre et ne pensent qu’à l’inspiration du moment.
Car l’auteur n’omet pas de préciser que vous devez tout de même comprendre à qui vous vendez et quelle est votre proposition de valeur.
Vous ne pouvez pas prétendre que le marketing n’existe pas, même si vous êtes un créatif.
Les artistes ont reçu un don qu’il serait dommage qu’ils gardent pour eux, nous dit l’auteur.
Un peu comme si Clark Kent gardait ses pouvoirs pour lui seul. En tant qu’artiste, vous êtes un super héros, vous êtes doté d’un pouvoir que vous pouvez soit garder pour vous, soit offrir aux autres.
Un podcast pour traiter tous les sujets : même la dépression
Les podcasts peuvent également servir à traiter des sujets délicats tels que la dépression, ses symptômes et son diagnostic. Dans cet épisode, on y suit une conversation très honnête et ouverte sur cette maladie.
Une phrase a marqué notre attention : “Inutile de penser que vous serez heureux qu’une fois que vous aurez telle ou telle chose ou quand vous aurez atteint telle ou telle situation. Vous ne serez pas plus heureux. Vous devez être heureux maintenant”.
Cessez d’être perfectionniste !
Un épisode et un message à l’attention de tous les perfectionnistes qui, comme nous, veulent toujours être au top dans ce qu’ils font : sachez en revanche que la médiocrité a ses avantages !
💼L’AVANTAGE D’ÊTRE MÉDIOCRE SUR SON LIEU DE TRAVAIL
Ce podcast est destiné pour ceux travaillant en entreprise mais ça vaut aussi pour les indépendants qui ont peur, par exemple, de publier un post, un article de blog ou une newsletter parce que ce n’est jamais parfait à leurs yeux.
Ici, on vous explique les avantages d’être un employé moyen !
À voir aussi
Le blog, un espace qui nous appartient
Pourquoi pas vous ?
On espère que vous trouverez, comme nous, beaucoup d’intérêt à écouter ces podcasts.
N’hésitez pas à nous partager vos découvertes, on se fera un plaisir de les écouter.
À vous le tour ?
Ces exemples vous donnent-ils envie de vous lancer dans le podcasting pour communiquer votre entreprise ?
Ce n’est en tout cas pas une mauvaise idée car, tout comme le blog, la vidéo ou la newsletter, le podcast est un type de contenu propriétaire, c’est à dire qu’à l’inverse de vos publications sur les réseaux sociaux, le podcast vous permet de posséder le contenu, la ligne éditoriale, la durée, la fréquence.