Vous l’avez lu des tonnes de fois.
Il vous faut tout connaître de votre public : ses envies, ses désirs, ses peurs, ses besoins, etc.
C’est le nerf de la guerre et vous le savez : c’est la seule manière de proposer des contenus qui l’intéressent et de lui faire des offres qui répondent exactement à ses attentes.
Plus vous en savez à son sujet, plus vous écartez les chances de vous planter quand vous voudrez lui vendre votre produit ou service.
Avoir une vague idée de votre client idéal ne suffit pas. Vous devez avoir des infos solides et précises : avoir identifié son vrai besoin, savoir à quoi il pense, ce qu’il empêche de dormir la nuit, ce qu’il aime faire le week-end, ses auteurs préférés, etc.
Quand on commence à travailler sur l’identification du client idéal, une erreur commune revient souvent : on a tendance à décrire une personne qui nous ressemble beaucoup. Un peu trop même.
Votre client idéal ne doit pas vous ressembler
Voici 3 raisons pour lesquelles ce n’est pas une bonne idée :
1. Vous risquez de devenir illisible
Rappelez-vous d’une chose : ce qui est évident pour vous ne l’est pas pour les autres. Imaginez parler à votre public avec des mots comme « logos vectoriels » ou « site responsive ».
Ça vous parle ? Peut-être car c’est votre quotien de développeur web mais ces termes sont loin d’être clairs pour les autres.
Si vous créez des contenus ou des produits ou services en vous prenant comme seule référence, vous ne ferez plus l’effort pourtant indispensable d’être compréhensible par les autres.
Expliquer votre travail avec des termes simples ne veut pas dire que vous êtes moins professionnel que celui·celle qui étale ses concepts compliqués à qui veut l’entendre.
En réalité ça veut simplement dire que les personnes hors de votre thématique peuvent mieux comprendre ce que vous faites.
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2. Vous risquez de ne proposer que ce que vous aimez
Vous positionner comme seule référence de votre public cible, c’est manquer de sortir de votre bulle pour aller chercher et intercepter les besoins réels de vos clients potentiels.
Imaginez un boucher qui adore les entrecôtes de boeuf. Pourtant, tous les vendredis, il voit défiler dans sa boutique sa cible principale, les petites dames du quartier qui ne lui demandent qu’une chose : le faux-filet de cheval.
Quelle serait l’erreur du boucher ?
De mettre en avant à quel point son entrecôte est bonne et d’en faire la pub sur une pancarte en face de son magasin !
C’est le faux-filet de cheval qu’il a identifié comme étant le produit phare de son public : à lui de tout mettre en place pour l’offrir à toutes les dames et le mettre en avant même si c’est contraire à ses envies.
Ça ne l’empêchera pas de s’envoyer un bon hamburger le soir !
3. Vous risquez de ne pas vendre
Achèteriez-vous vos propres formations ? Non !
Si vous vendez vos compétences, c’est que vous les avez déjà.
Ne construisez donc pas votre offre selon vos besoins mais selon ceux de votre client idéal, c’est à dire un groupe de personnes différentes de vous ou de ceux· celles qui ont les mêmes compétences que vous.
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Comment trouver votre vrai public cible ?
Vous avez déjà des clients ? Commencez par chercher ce qu’ils ont en commun.
Une cause qu’ils défendent ? Une croyance commune ? Un intéret prononcé sur une thématique ? Un ennemi commun ? Des problèmes avec leurs enfants ?
Vous débutez et vous n’avez pas encore suffisment de clients ? Jouez aux détectives :
Allez en ligne voir les clients ou les fans des personnes qui ont des business similaires au vôtre, interagissez avec eux, voyez ce qu’ils aiment sur les réseaux sociaux et cherchez à savoir quels problèmes ils tentent de résoudre.
Rapprochez-vous le plus possible du groupe de personnes auquel vous voulez parler.
Plus votre client idéal ressemble à une vraie personne ou à un collage de vraies personnes, plus il vous sera facile d’exploiter ces données dans vos contenus et vos offres et plus ceux·celles qui vous suivent pourront s’identifier à ce que vous dites.